À cette occasion, tous les spectateurs présents avaient eu droit aux impressionnants mouvements de troupes de 3 000 figurants, tous costumés et tous convaincus du sérieux de leur rôle, rendu avec un criant réalisme.
Pour souligner le bicentenaire de cette bataille décisive, la même reconstitution aura lieu en fin de semaine, mais avec encore plus de figurants : pas moins de 5 000 d’entre eux seront déployés, aux côtés de 300 chevaux et de 100 pièces d’artillerie. On pourra suivre le tout en temps réel sur Internet (http://ift.tt/1BntIEU), vendredi et samedi, de 20 h à 22 h — heure de Waterloo (de 14 h à 16 h au Québec).
Crédit : Waterloo 2015
Dès le 18 juin (la date officielle de la bataille, en 1815), des bivouacs prendront place sur le site, pour «se plonger dans la vie quotidienne des régiments», alors qu’on présentera un spectacle son et lumières tard en soirée (à 22 h 45, heure locale).
En attendant les prochaines reprises historiques, qui reviendront à tous les quatre ans (alors que la prochaine commémoration aura lieu en 2025), il existe plusieurs moyens de revivre Waterloo au-delà des commémorations de cette année.
D’abord, le Mémorial 1815 du site — fraîchement rénové et rouvert depuis le 22 mai — présente désormais un film en 4D «avec des odeurs de poudre», sur un écran panoramique. Les spectateurs y ont carrément l’impression de prendre part aux affrontements, sur le terrain.
Sur place, on peut aussi visiter le Musée Wellington, qui loge dans l’ancien quartier général du vainqueur de la bataille et qui présente divers objets personnels, des gravures, des armes d’époque, etc. Une autre exposition y décrit la célèbre bataille, à grands renforts de diagrammes lumineux.
Enfin, à Bruxelles, le Musée royal de l’Armée et de l’histoire militaire présente pour sa part l’exposition Waterloo 1815-2015 — Le défi à l’Europe jusqu’au 31 octobre.
Pour plus d’infos, consultez le programme officiel de la commémoration.
Pour avoir droit à un résumé de la bataille en quelques minutes, visionnez la vidéo préparée par le Nouvel Observateur.
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